l'atelier de Valinette

Le Minya Konka s’élève à 7556 mètres au centre de l'ancienne province du Kham. C'est le plus haut sommet du Tibet oriental. De village, en forteresses, en monastères, on traverse des forêts de rhododendrons, des étendues de fleurs sauvages, des torrents et des lacs. Cette région était autrefois le fief des féroces guerriers Khampas.

http://www.jeanmariejolidon.ch

L es nomades khampa, fidèles à leurs traditions, ont aujourd’hui repris leurs transhumances ancestrales avec leurs troupeaux de yacks et de chevaux. Par ailleurs, chaque tribu possède son propre monastère où, inlassablement, moines et laïcs impriment des textes sacrés et font tourner les moulins à prières. Grands espaces, vie traditionnelle, pratiques religieuses et fêtes restent les meilleures défenses contre la déculturation programmée.

  Les Khampas, venus du Tibet oriental, se reconnaissent à leurs cheveux tressés avec des cordons ouvragés ou des dagues. Les Goloks, nomades tibétains, sont habillés de peaux de mouton et leurs femmes se parent d'incroyables coiffes ornées qui leur descendent dans le dos.

  Les immenses solitudes ponctuées de cavaliers trottant dans la brume, de troupeaux de yacks esseulés et de tentes de nomades au milieu de pâturages isolés sont toujours là. Aux cols, les drapeaux à prières claquent à nouveau dans le vent et les monastères s’animent au son des trompes et des tambours qui rythment les prières et les danses de tsam. Dans leurs refuges d’hiver, à l’abri du vent glacial, les nomades filent et tissent la laine de yack, réunis autour du fourneau pour discuter en se partageant le thé au beurre et la tsampa (galette de farine d’orge grillée).  

http://alumnus.caltech.edu/~pamlogan/gallery/handsome.html

 Voir le site de véronique MARSAL pour la beauté des photoas

   source : http://perso.orange.fr/veronique.marsal/Portraits/Sichuan/imgcol/_00014.htm 

 Dans les immenses solitudes des hauts plateaux du nord-est tibétain où paissent les troupeaux de yacks, les cavaliers Khampas sont toujours là. Cinquante aprés l'invasion chinoise, ces cavaliers perpétuent leurs traditions.  Nomades, ils demeurent les gardiens d'une culture. L’occupation chinoise n’a pas pu venir à bout de la fierté, du courage et de la détermination de ces nomades guerriers. Les Cavaliers du vent est la chronique de la résistance sournoise menée avec énergie par le peuple Khampa, pour préserver son identité.

 Le festival de Litang

Cette fête traditionnelle regroupe des courses de chevaux et de nombreuses cérémonies dans les monastères.

Chaque année, depuis 300 ans, au cœur de la région du Khampa au Tibet, durant une semaine, Litang est le lieu de rassemblement dans les hautes prairies de nombreux nomades venus de tout le Tibet avec plus de 2000 chevaux pour une semaine de fêtes. Courses de chevaux, opéra tibétain, danses… Les costumes traditionnels, coiffes et parures sont de mises et pour les femmes elles peuvent peser jusqu'à 15 kilos.

"Au tibet avec les nomades Khampa" par louis-Marie Blanchard.